Le Smart Building est l’expression phare de cette dernière année. C’est un sujet plébiscité dans la presse, sur les salons, lors de conférences d’experts ou encore par les fabricants de solutions connectées pour les bâtiments. Nous les premiers, nous le valorisons et nous vous donnons les clés pour bien le piloter !
Qu’est-ce qu’un smart Building ? A partir de quand un bâtiment devient-il smart ? Voici un décryptage.

Un smart building est un bâtiment connecté, mais pas seulement !

Le Smart Building, tout le monde en parle, même nous chez Delta Dore 😉. Mais mettons-nous tous la même représentation derrière cette nouvelle formulation ? Smart Building et Bâtiment connecté, même combat ?
Nous avons posé la question à nos clients principalement maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvres et exploitants. Voici ce qu’ils nous ont répondus :

« C’est un bâtiment connecté à son environnement où les informations sont mutualisées » nous évoque un maître d’œuvre.
« Intelligent, modulable, adaptable, flexible, il anticipe les besoins, le bâtiment sait de lui même où mettre l’énergie en fonction des personnes présentes ou pas » ajoute un maître d’ouvrage. Une autre personne ajoute « un Smart Building est performant environnementalement parlant, connecté, serviciel (pouvoir choisir à la carte ce dont on a besoin), et flexible (s’adaptant aux modes de vie qui évoluent et ouvert sur la ville) ». Enfin, « il doit être dédié à l’utilisateur final et pensé pour lui. Le smart je l’entends comme le confort des occupants, adapté à l’utilisateur et qui répond à ses besoins. En termes de fonctionnalités et de design. »

Tous sont d’accord pour dire qu’un Smart Building est certes un bâtiment connecté, mais il adresse un champ beaucoup plus large.

Qu’est-ce qui différiencie un smart building d’un bâtiment classique ? 

Il s’agit principalement de la capacité d’interconnexion entre les usages. Dans une approche historique, les différents métiers du bâtiment (GTB, GMAO, sécurité, contrôle d’accès, confort thermique, comptage des énergies, etc.) fonctionnent en silo. Un équipement = une application, les solutions sont propriétaires et il n’y a pas de partage de données. L’intelligence naît avec la possibilité de croiser les data. 

Le smart building se caractérise par son approche partagée et transverse où les applications sont interropérables et ouvertes. Cet environnement est facilitateurs de services. De nouvelles applications, nouveaux modèles de fonctionnement, de valorisation des données et actifs sont désormais possibles.

le bâtiment, vecteur de services

D’après la Smart Building Alliance (SBA), qui a donné naissance au label R2S (Ready to Services), il se définit comme suit :

C’est « un bâtiment à haute efficacité énergétique, intégrant dans la gestion intelligente du bâtiment les équipements consommateurs, les équipements producteurs et les équipements de stockage de l’électricité, tels que les véhicules électriques. L’efficacité énergétique dépend également des techniques de construction du bâtiment, de l’isolation par exemple. Le concept de bâtiment intelligent correspond à l’intégration de solutions de gestion énergétique dans l’habitat et les bâtiments d’entreprise, notamment pour parvenir à des bâtiments à énergie positive. »

Sa connectivité rend le bâtiment vecteur de services pour ses utilisateurs et occupants. Pour voir la définition complète, cliquez ici.

La transition énergétique et numérique impacte elle aussi le monde du bâtiment. Cette révolution, déjà en marche, a donné vie au Smart Building. Nous n’en sommes encore qu’au début. Le big data, l’intelligence artificielle ou encore l’IoT ouvre un champ des possibles infini. L’humain revient au centre du bâtiment. Le gestionnaire peut offrir une qualité de service élevée à condition de se munir d’un outil de pilotage efficace et ouvert.

Retrouvez également notre interview d’Emmanuel François, président de la SBA dans laquelle il explique les défis en marche et à relever pour le Smart Building.

Alors, prêts ?